🏐 Bilan de l’Assemblée Générale de la Ligue de Volley-ball
Chers adhérents,
Voici un compte rendu détaillé de l’AG de la Ligue, pour analyser ensemble les constats et proposer des pistes d’amélioration pour l’avenir du volley en Guadeloupe.
👥 1. Participation et convocation
- Peu de présidents de clubs étaient présents.
- Certains n’avaient pas vu l’invitation, envoyée seulement une semaine avant suite au report → délai trop court pour s’organiser.
- Mandater une personne extérieure au bureau apporte une présence, mais pas de poids réel dans les débats et décisions.
💶 2. Bilan financier et transparence
- Bilan arrêté au 31/12/2024, donc antérieur à l’arrivée du nouveau comité directeur (fin novembre 2024).
- Aucun budget prévisionnel présenté, ce qui empêche de prendre des décisions éclairées.
- Pas de support visuel (PowerPoint, synthèse) pour rendre les données lisibles.
💸 3. Subventions et financements
- Plusieurs opportunités de subventions perdues, faute d’anticipation et de délégation.
- Ces financements sont essentiels pour mettre en place des projets structurants et soutenir les clubs.
- La Ligue doit instaurer un vrai suivi et mieux répartir les responsabilités pour éviter de perdre ces ressources.
👩💼 4. Salariés de la Ligue
- Une secrétaire à mi-temps et un cadre technique salarié.
- Aucun bilan de leurs missions présenté (actions réalisées, résultats, objectifs).
- Ce suivi est indispensable pour mesurer l’impact concret de ces postes sur le développement du volley et le budget de la Ligue.
🏗 5. Organisation interne et commissions
- Les commissions doivent faire valider toutes leurs décisions par le comité directeur → manque d’autonomie et lenteur.
- Trop de cumuls de rôles → peu de responsabilisation et désintérêt de nouveaux bénévoles.
- Ce fonctionnement favorise un certain entre-soi : un petit groupe concentre les décisions et limite l’ouverture aux nouvelles idées et à la participation plus large des clubs et des bénévoles.
- Une Ligue efficace devrait :
- ouvrir les commissions au plus grand nombre,
- déléguer des missions claires et autonomes,
- reconnaître et valoriser l’investissement de chacun.
🏛 6. Gouvernance et rôle de l’AG
- AG réduite à une lecture de rapports déjà envoyés.
- Pas de synthèse globale ni de projections concrètes.
- Décisions importantes prises trop tard (prix des licences en septembre alors que certaines sont déjà réglées).
- Votes peu utiles car certains règlements peuvent ensuite être modifiés unilatéralement par la Ligue.
📢 7. Communication et valorisation
- Pas de support visuel ni de mise en avant des réussites.
- Communication actuelle surtout basée sur les réseaux sociaux, souvent sous forme de publications “buzz” à court terme.
- Mais absence d’un site internet utilisé comme support central : pas de mise à disposition de documents, de bilans, d’informations officielles, ni d’ouverture vers l’extérieur de la sphère volley en Guadeloupe.
- Résultat : une communication qui touche ponctuellement, mais sans mémoire ni valeur ajoutée pour les clubs, les bénévoles et les partenaires institutionnels.
- Une Ligue moderne devrait :
- utiliser les réseaux pour l’animation et la visibilité,
- mais s’appuyer sur un site internet comme base documentaire (comptes rendus, règlements, calendriers, bilans, dossiers de projets),
- et travailler une communication tournée vers l’extérieur pour valoriser le volley auprès du grand public et des sponsors.
🌍 8. Développement et vision à long terme
- Peu de projets portés directement par la Ligue hormis les sélections Norceca U23 et sénior dont on a aucun bilan financier.
- Les principales initiatives viennent de l’extérieur (formation d’entraîneurs par le CTS, championnat jeunes de beach poussé par la SMA, BVC FFVB, etc.).
- La féminisation chez les jeunes n’est pas un enjeu local (beaucoup de filles viennent vers le volley), le vrai défi est d’attirer plus de garçons.
- Une Ligue encore trop centrée sur le championnat sénior, sans stratégie globale de développement.
🌟 9. Enjeu des talents et compétitivité locale (non évoqué à l’AG)
- Chaque année, des joueurs partent en Martinique, attirés par des clubs qui rémunèrent et remboursent les trajets.
- Conséquences :
- baisse du niveau et de la crédibilité du championnat sénior,
- perte d’attractivité pour les jeunes qui voient les meilleurs partir,
- question sur la place de ces joueurs dans la sélection régionale.
- La Ligue doit assumer son rôle stratégique en :
- valorisant les joueurs locaux (défraiements, aides, primes symboliques),
- recherchant activement des sponsors,
- améliorant la visibilité du championnat sénior (communication, diffusion),
- intégrant les joueurs dans un projet global (formation des jeunes, promotion du volley).
🖥 10. Gestion administrative et outils modernes
- Licences encore gérées avec des reçus papiers manuels.
- Pas d’automatisation simple (Excel ou outil numérique) pour calculer et émettre des quittances.
- Pratique chronophage, source d’erreurs et peu écologique.
- Modernisation indispensable pour plus de transparence, de rapidité et de fiabilité.
🚀 11. Pistes d’amélioration
- Organiser l’AG en juin, suivie d’une réunion de rentrée en septembre.
- Présenter un budget prévisionnel clair chaque année.
- Anticiper et sécuriser les demandes de subventions.
- Donner de l’autonomie réelle aux commissions.
- Valoriser et suivre le travail des bénévoles et salariés.
- Moderniser la gestion et la communication (numérique, dématérialisation).
- Développer une stratégie pour fidéliser les talents.
- Ouvrir la gouvernance pour sortir d’un fonctionnement en entre-soi.
✅ Conclusion
Cette AG reflète une Ligue trop centralisée, peu transparente et marquée par un fonctionnement en cercle fermé.
Pour faire progresser le volley en Guadeloupe, il faut :
- une gouvernance plus ouverte et participative,
- des outils modernes et efficaces,
- une recherche active de financements,
- et surtout une vraie stratégie de développement et de fidélisation des talents.
